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Fête de saint Yves

Le 23 mai, fêtez saint Yves avec les professionnels du droit !

Les professionnels du droit sont invités à fêter leur saint Patron à l’église Saint-Julien, 20 rue Nationale, à Tours, jeudi 23 mai :

  • 19 h : messe
  • 20 h : table ronde avec Thibaud de la Hosseraye, philosophe d’entreprise, Donatien Mallet, médecin, le père Jean-Marie Onfray, autour du thème : « La conscience à l’épreuve des défis d’aujourd’hui »

Qui était saint Yves ?

Né le 13 octobre 1253 au manoir de Kermartin, près de Tréguier, Yves Hélory est envoyé à Paris en 1267, afin d'y poursuivre ses études. Tout en étudiant la dialectique et la théologie, Yves fréquente les églises parisiennes de Saint-Julien-le-Pauvre et de Saint-Séverin, et se prive pour venir en aide aux pauvres.

En 1277, il se rend à Orléans pour étudier la jurisprudence et, muni de tous ses grades, il est appelé en 1280 par un archidiacre de Rennes pour occuper une charge de conseiller juridique du diocèse. C'est à cette période qu'il entre dans le Tiers-Ordre de Saint François, dont la spiritualité le marquera profondément.

Dans l'exercice de ses charges, Yves abandonne le tiers de ses droits de chancellerie aux pauvres. Il recueille deux orphelins dont l'un deviendra dominicain et l'autre gardien de la cathédrale de Tréguier. En 1284, l'évêque de Tréguier, le choisit comme official, c'est-à-dire comme juge et avocat ecclésiastique.

Ordonné prêtre , il se voit confier les paroisses de Trédez, près de Lannion, puis de Louannec, sur la baie de Perros. En cette qualité d’official il aura l’occasion de venir plaider à Tours, où siégeait la juridiction ecclésiastique d’appel , la Bretagne relevant alors de la Province ecclésiastique de Tours.

Son sens de la justice le rend rapidement populaire, aussi bien auprès des grands que chez les pauvres, car il défend les uns et les autres avec une parfaite impartialité. Il s'emploie aussi à apaiser les querelles et parvient à éviter bien des procès. En 1298, il abandonne sa charge d'official et se retire au manoir de Kermartin qui l'avait vu naître.

Il y fait construire une chapelle et se consacre jusqu'à sa mort à la prière et au service des plus pauvres, qu'il accueille, loge, nourrit, soigne et enterre. Il meurt le 19 mai 1303 ; son corps est transporté à la cathédrale de Tréguier, où un tombeau est élevé. Les miracles se multiplient bientôt sur son tombeau, qui ne tarde pas à devenir un lieu de pèlerinage.

En 1347, il est reconnu saint.